Fiction, Faction, Autobiography: Norman Levine at McGill University, 1946–1949

Authors

  • Robert H. Michel

DOI:

https://doi.org/10.26443/fo.v12i.191

Abstract

This article examines Norman Levine’s start as a writer while he studied at McGill University from 1946 to 1949 and traces how Levine used his McGill memories afterwards in his writing. We look at Levine’s early poetry and prose; his use of his wartime RCAF flying experience in Britain (foreshadowing his autobiographical fiction); his editorship of the literary magazine Forge and McGill Daily Literary Supplement; his mentor Professor Harold Files; and his M.A. thesis on Ezra Pound. We follow him as he drafts his first novel, The Angled Road and sketches another one; searches for his own literary voice; happily leaves Canada for England; and abandons academe after a frustrating year (1949-50) at the University of London. The article also explores how he used McGill friends and professors as starting points for characters in his stories and thinly disguised them in his nonfictional Canada Made Me. Nostalgic and critical, he said he had enjoyed McGill but could not take it seriously, and blamed the University for giving his writing a false start and seducing him into forgeting his Jewish, working-class roots.


Resumé

L’écriture de Norman Levine remonte aux années 1946 à 1949, l’époque à laquelle il étudiait à l’Université McGill. Cet article examine le début de sa carrière d’auteur et trace l’influence que ses souvenirs de McGill ont eu plus tard sur ses œuvres. Nous étudions ses premiers travaux en prose et en poésie; son utilisation de son expérience à titre d’aviateur dans le Corps d’aviation royal canadien (qui anticipe sa fiction autobiographique); ses activités d’éditeur des magazines littéraires Forge et McGill Daily Literary Supplement; son guide, le professeur Harold Files; et sa thèse de maîtrise sur Ezra Pound. Nous le suivons alors qu’il rédige une ébauche de son premier roman, The Angled Road, et trace l’esquisse d’un second; qu’il recherche sa propre voix littéraire; qu’il quitte le Canada avec plaisir pour l’Angleterre; et qu’il abandonne le monde universitaire après une année frustrante (1949-1950) à l’Université de Londres. L’article explore aussi la façon dont il a utilisé ses amis et professeurs à McGill comme point de départ pour les personnages dans ses histoires, et les a légèrement déguisé dans son œuvre non romanesque Canada Made Me. Nostalgique et critique, il a déclaré qu’il a aimé McGill mais qu’il ne pouvait pas la prendre au sérieux, et que c’est à cause de l’Université que son écriture s’est dirigée sur une fausse piste et qu’il a oublié ses racines juives de classe ouvrière.


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2010-01-01

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Articles